Les deux étapes de création du Géoparc
La feuille de route est organisée autour de trois tâches principales :
- des travaux généraux qui concernent les questions financières, organisationnelles et administratives ;
- les études complémentaires de différents types ;
- la communication.
Sur la base des recommandations de l’UNESCO, la feuille de route prévoit deux grandes étapes de travail :
Une phase de mise en place (4-5 ans)
Elle est pilotée par un comité de pilotage qui a pour missions de créer formellement le géoparc, de le faire reconnaitre au niveau national et notamment de classer des géosites à l’échelle nationale et de mettre en place un comité de gestion.
Une phase de gestion (2-3 ans)
A cette étape, le géoparc passera d’un statut de « projet de géoparc » à un statut de « géoparc national ». Au début de cette phase, le comité de pilotage régional sera dissous et remplacé par un organe de gestion du géoparc. Le comité de pilotage national continuera son travail en se concentrant sur la préparation, avec l’organe de gestion du géoparc, de la candidature au statut de géoparc UNESCO.
Durant la première année de fonctionnement, la tâche principale de l’organe de gestion sera la procédure de dépôt de la candidature au statut de géoparc UNESCO.
Il fait au moins un an de fonctionnement et de gestion par le comité de gestion pour être candidat à la reconnaissance par l’UNESCO
Feuille de route
Le comité de pilotage a pour objectif de créer formellement le géoparc et de mettre en place son comité de gestion. Il sera alors dissous au profit de comité de gestion institué. Dans cette optique, il a pour principales missions :
- Mise en place d’un comité de pilotage au niveau régional ;
- Ancrage du projet au niveau national ;
- Définitions du nom, du logo, d’une ligne graphique et d’un concept de communication pour le géoparc ;
- Délimitation précise des géosites ;
- Rechercher un financement (si possible unique) pour la poursuite du projet ;
- Définition des mandats des études complémentaires nécessaires (termes de références) : délimitation précise et cartographie des géosites, étude anthropologique de la perception du patrimoine par les populations, éventuelles études de documentation géologique et du foncier des géosites, etc.
- Etablissement d’un concept de protection des géosites ;
- Etablissement de contacts internationaux, en particulier avec d’autres géoparcs ;
- Définition et de mise en place l’organe de gestion du géoparc ;
- Travail de plaidoyer et de relations publiques avec différentes instances de niveau national en matière : (i) d’obtention du soutien nécessaire au projet ; (ii) de protection du géopatrimoine (iii) de relations avec l’UNESCO.
Parallèlement, et surtout ultérieurement lors de la phase de gestion, il est hautement souhaitable de réaliser des actions de sensibilisation pour l’implication des populations locales et riveraines des sites, de même que les mesures d’éducation environnementales et de protection du patrimoine notamment à l’attention des enfants dans les écoles.