Relations avec la communauté des géoparcs

Le projet de géoparc implique un large spectres d’organisations partenaires, publiques, privées et de la société civile en Tunisie, notamment présentes lors des restituions de l’étude “feuille de route” : Institut des Régions Arides de Médenine (IRA), Fédération Tunisienne des Agences de Voyages (FTAV), Association des Amis de la Mémoire de la Terre (AAMTT), Association de Sauvegarde du patrimoine de Ghomassen, Fédération Tourisme Authentique Destination Dahar (FTADD), l’Office National des Mines de Tunisie (ONM), Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), municipalités, Universités de Gabès, Sfax et Tunis, et bien d’autres encore !

Les contacts avec d’autres géoparcs tiennent une place importante dans le projet, de même que les relations avec la communauté internationale des géoparcs via le réseau mondial des géoparcs UNESCO.

Les contacts déjà établis doivent être entretenus et développés par les membres des comités de pilotage :

• Avec le géoparc UNESCO Alpi Apuane, en Toscane (Italie) dont la visite en 2013 dans le cadre d’une convention entre l’ONM et des ONG italiennes a été le déclencheur du projet de géoparc dans le Sud-est tunisien. Ce géoparc existe depuis 2011 et a déjà été soumis à une procédure de revalidation. Il est ainsi une source d’expériences essentielle pour le géoparc du Dahar ;
• Avec le géoparc UNESCO du M’Goun au Maroc, premier géoparc africain en passe de devenir le coeur d’un réseau africain de géoparcs en voie de création. Le contexte culturel des deux pays étant proche, les expériences des géoparcs marocains (M’Goun, Bani) sont extrêmement importantes comme base de travail pour la mise en place d’un géoparc en Tunisie, en particulier en matière d’implication des populations locales et de la mise en valeur du patrimoine géologique, paléontologique et culturel ;
• Avec le géoparc UNESCO du Chablais (France), dont une collaboratrice à participé à la réalisation de la feuille de route pour le géoparc du Dahar. Il s’agit d’un géoparc établi dans une région sans structures préalables à l’établissement du géoparc. Son expérience en termes d’intégration d’acteurs divers et de coordination entre collectivités territoriales est une source d’enseignements pour le géoparc du Dahar. Le géoparc du Chablais est notamment disponible pour organiser une visite technique sur place.

En plus de ces contacts bilatéraux avec des géoparcs existants, il est important que certains membres du comité de pilotage participent aux conférences internationales et régionales sur les géoparcs, afin de faire connaître le projet de géoparc du Dahar au niveau international et de récolter des conseils et expériences de la part de géoparcs existants.

Enfin, un jumelage particulier est à établir avec l’Association de Sauvegarde de l’Ile de Djerba (ASSIDJE) qui mène à bien un projet de classement de Djerba au patrimoine mondial de l’UNESCO.