Géoparc du Dahar : 2ème restitution de l’étude de faisabilité
C’est en présence du Ministre de l’Energie, des Mines et des Energies Renouvelables, des Directeurs Généraux de l’Office National des Mines (ONM) et de l’Office du Développement du Sud (ODS) ainsi que de nombreux invités, qu’a eu lieu la 2ème restitution de l’étude de faisabilité d’un géoparc UNESCO réalisée par une équipe d’universitaires tunisiens sous la direction du Prof. Reynard de l’Université de Lausanne.
Suite à une première restitution à l’Institut des Régions Arides de Médenine (IRA), les conclusions de l’étude réalisée pour le compte de l’ONM ont été présentées et discutées à la Cité de la culture à Tunis ce 3 juillet 2018. La délimitation du géoparc, l’inventaire des sites, le benchmarking des modalités de gestion du géoparc ainsi que la feuille de route proposée pour sa création ont reçu particulièrement bon accueil.
La restitution a surtout été l’occasion de répondre aux nombreuses questions du public, comme ce fut le cas à Médenine en février. Elle a aussi permis à M. le Ministre, présent lors de l’ensemble des débats, d’affirmer le soutien de son ministère à ce projet qui comporte un fort intérêt pour la région et pour le pays en matière de tourisme et de préservation de l’environnement et du patrimoine.
Parmi les points discutés, une dénomination provisoire du géoparc a été proposée, ainsi que la mise en place d’un comité de pilotage unique au niveau régional qui sera chargé de poursuivre le projet jusqu’à la création du géoparc et la mise en place de son comité de gestion. Un large spectre d’acteurs – société civile et acteurs publics de niveau national et des 3 gouvernorats concernés – étant concernés et souhaitant participer au projet, un comité de pilotage très ouvert sera mis en place sous l’égide de l’ODS, associée à l’IRA et à la Fédération Tourisme Authentique Destination Dahar (FTADD). Avec l’appui des trois gouvernorats concernés, ces trois organismes, légitimes de part leurs domaine d’activités, leur expertise et leur portée géographique couvrant les trois gouvernorats, seront chargés de trouver les financements nécessaires avec l’appui de Swisscontact pour la poursuite du projet initié depuis 2000 par l’ONM.